Button : Une F1 n’est pas aussi avancée techniquement qu’une HyperCar

Button : Une F1 n'est pas (...)

Jenson Button est de retour en WEC cette saison avec Porsche et le team Hertz JOTA, dans la catégorie HyperCar.

Le champion du monde 2009 de F1 admet être très impressionné par ces nouveaux prototypes.

“Une F1, par exemple, est dotée d’une technologie de pointe et représente le summum de l’aérodynamique. Mais elles ne sont pas aussi avancées techniquement qu’une HyperCar – une voiture LMDh possède un mode d’emploi de 38 pages pour simplement expliquer les fonctionnalités du volant ! Il y a tellement d’interrupteurs que l’on peut régler beaucoup de choses différentes pour un même problème. Pour un pilote il y a beaucoup à apprendre. Évidemment, la conduite le pilotage est le même, mais il y a tellement plus de choses que vous pouvez régler dans la voiture pour résoudre un problème que vous rencontrez sur la piste – c’est stupéfiant ! Il faut un certain temps pour s’y habituer.”

Button explique son choix de revenir en compétition sur une saison complète.

“C’est une opportunité fantastique que m’offre le team Hertz JOTA. C’est une équipe que je suis depuis plusieurs années et j’ai de nombreux amis qui y travaillent. C’était une proposition tellement excitante de disputer un championnat qui est l’une des catégories les plus compétitives du sport automobile en ce moment… et de le faire avec une équipe privée qui se bat contre les grands constructeurs.”

“Mais, en fait, depuis la F1, je n’ai jamais arrêté la compétition. J’ai couru au Japon en Super GT, j’étais en WEC en 2018. J’ai essayé beaucoup de choses différentes… les 24 Heures de Daytona aussi. Mais avec des courses ponctuelles, vous avez l’impression de ne pas maximiser ce que vous pouvez réellement accomplir. Et vous ne tirez pas le meilleur de vous-même en procédant de cette manière. Je voulais donc faire une saison complète. On ne s’entraîne pas beaucoup en présaison et je voulais effectuer une saison complète pour voir ce que nous pouvions faire dans le WEC cette année.”

En 2024, il retournera au Mans pour la troisième fois et il s’en réjouit déjà.

“J’avais l’habitude de regarder Le Mans dans les années 80, alors retourner au Mans et courir dans le WEC est une sensation très particulière. L’atmosphère d’équipe qui règne est très différente de celle de la F1, où votre équipier est la première personne que vous devez battre. En Endurance, vous travaillez avec vos équipiers pour développer la voiture et gagner des courses. Tout le monde pense que Le Mans n’est qu’une course d’endurance et que les gens vont se la couler douce – mais ce n’est pas le cas, tout le monde roule à fond pendant 24 Heures ! De plus, tout le monde est déjà éveillé depuis une quarantaine d’heures – on ne se réveille pas comme ça pour aller courir. C’est émotionnel et c’est le mot que j’utiliserais pour décrire Le Mans. Que vous gagniez ou perdiez, que vous soyez victime d’un accident ou que vous terminiez, vous avez envie de pleurer ! Vous avez traversé tellement d’épreuves avec vos équipiers que vous célébrez la fin de la course. C’est ce que j’aime le plus. C’est une course difficile pour le pilote et la machine. Je n’arrive pas à croire que je n’y ai couru que deux fois, mais j’ai hâte d’y ajouter quelques éditions au cours des prochaines années.”

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